Un premier jardin de pluie et un au revoir aux stagiaires

Bleu Massawippi dit au revoir à ses stagiaires 2024

Depuis le mois de mai, les activités de Bleu Massawippi battent leur plein pour garder le cap avec l’achalandage élevé de la saison estivale. Ce travail essentiel à la survie de l’organisme est notamment possible grâce à l’implication de stagiaires provenant de plusieurs disciplines. Voici une présentation en rafale de celles et ceux qui auront contribué à la mission de Bleu Massawippi cet été. 

Roxanne Habel: Parsemé d’un enthousiasme discret mais sincère, son implication dans le bilan de santé du lac nous donne un point de vue sur ce qui n’est pas visible à l’oeil nu. 

Emma Kenny: Parlant d’invisible à l’oeil nu, cette chasseuse de véligères aura certainement remporté sa bataille contre l’ennemi juré qu’est la moule zébrée!

Antoine Roy: Apnéiste en herbe, ses capacités anaérobiques lui ont permis de trouver les points chauds en vivipares de part et d’autre du lac. 

Xavier Bussières: Héro des plaisanciers, Xavier a su distinguer les cyanobactéries du pollen, et nous permet de vous informer sur les risques d’apparition de ces ennemis microscopiques.

Dylan Torres: Rarement les pieds dans l’eau, il a su conquérir le coeur de campeurs partout autour du bassin versant, autant par ses activités éducatives que par sa joie de vivre. 

Marianne Mallette: Fer de lance dans l’application du prochain plan stratégique de Bleu Massawippi, son travail permettra de planifier les prochaines années pour un lac et un bassin versant plus en santé.

Alexandre Langevin: Héro obscure que nous percevons au loin, il assure la sécurité des plongeurs veillant au retrait de la moule zébrée, en plus de s’occuper de leur recyclage et de leur disposition écologique.  


Un premier jardin de pluie complété!

C’est avec un immense plaisir que Bleu Massawippi célèbre la fin de parcours de ses stagiaires avec la complétion du premier jardin de pluie résidentiel de l’organisme. Situé à deux pas des bureaux de Bleu Massawippi, cette réalisation impressionnante fut le fruit d’une vision claire de la propriétaire jumelé à une planification méticuleuse et informée par l’organisme. 

“Nous voulions montrer à quel point un jardin de pluie peut être une addition autant esthétique qu’écologique, lorsque bien réalisée. Ceci est le premier d’une centaine de jardins de pluie à travers le bassin versant, je l’espère” soutient Charles Plaisir, coordonnateur de projets chez Bleu Massawippi.

Ce travail réalisé dans son entièreté par l’équipe de Bleu Massawippi et sans outils automatisés ou machinerie lourde montre la viabilité de ce projet pour les résidents du bassin versant voulant respecter un budget. Vous voulez en savoir plus sur les jardins de pluie? Entrez en contact avec nous pour votre consultation et visite gratuite! 


Clin d’oeil sur la faune

Cette semaine, revenons vers des espèces qui nous sont familières, mais qui peuvent tout de même parfois porter à confusion. La moule zébrée et la mulette indigène: À faire et ne pas faire. 

À faire:

  • Si vous voyez une grande quantité de moules zébrées (plus de 50) sur un objet ou substrat (plus de 50), laissez-les sur place et contactez Bleu Massawippi

  • Si vous trouvez une mulette indigène hors de l’eau, remettez-là doucement à l’eau

  • Si une mulette indigène est parasitée par plus de 10 moules zébrées, prenez une photo (si possible) et partagez-la avec nous.

À ne pas faire:

  • Enlever des moules zébrées ou des mulettes de l’eau sans les remettre à leur place. Bleu Massawippi a un permis spécial pour effectuer ces tâches. 

  • Détacher des moules zébrées de mulettes sous l’eau, les coquilles de moules zébrées peuvent être très coupantes

  • Essayer de briser des coquilles de moules zébrées sous l’eau

Le meilleur outil de lutte aux espèces envahissantes est l’information et la sensibilisation. Retenez ces informations et partagez-les dans la mesure du possible!


Vu une traînée étrange dans le lac?

Vous avez peut-être vu une traînée de matière étrange dans le lac cette semaine. Sachez qu’il s’agit d’un amoncellement de petits insectes appelés fourmis charpentières. Ces fourmis construisent leur nid dans le bois et forment de grandes colonies de plusieurs centaines d’individus. Elles peuvent se loger dans des troncs d’arbres morts encore debout, dans des souches, des billots ou des pierres. 

L’accumulation importante de ces fourmis dans le lac n’est pas encore bien expliquée, mais cela ne représente aucun danger selon le ministère. N’hésitez pas à nous contacter si vous voyez des phénomènes de la sorte pour que nous puissions bien les expliquer. 


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