Comment se porte l’eau du Massawippi ?

En collaboration avec le cégep de Sherbrooke

Plusieurs fois dans l’été, un suivi de santé du Massawippi

Le département d’Environnement, hygiène et sécurité au travail du cégep de Sherbrooke prête mains-fortes à notre équipe, qui recueille des données précieuses sur l'eau du lac plusieurs fois durant la saison.

Que mesure-t-on ?

Des paramètres physico-chimiques d’importance pour la qualité de l’eau : 

  • Phosphore total

  • Matières en suspension

  • Coliformes fécaux

  • pH

  • Température

Sur la photo : René Théberge, enseignant au programme Environnement, hygiène et sécurité au travail au cégep de Sherbrooke.

Bilan de santé : questions et réponses

Vincent Lemieux, biologiste, explique le suivi de la qualité de l’eau du lac Massawippi.

À quoi sert ce bilan ?

Nous surveillons la qualité de l’eau du lac à court terme et sur le long terme, depuis 2000. Nous voulons repérer les paramètres présents en quantités anormales ou des secteurs du lac qui requièrent notre attention. Avec les années, les données peuvent révéler des tendances qui font que nous devrons peut-être intervenir.

Vincent Lemieux

biologiste, Bleu Massawippi

Des secteurs qui font l’objet de préoccupations ?

La rivière Tomifobia subit beaucoup de pressions urbaines et agricoles et elle déverse beaucoup d’eau dans le lac. Elle est actuellement un objet de préoccupation pour Bleu Massawippi.

Un message pour les propriétaires terriens ?

Si un ruisseau traverse votre terrain, laissez-lui une bande de végétation généreuse. Cette zone agit comme un rein et elle filtre les éléments qui entrent par l’eau. On parle ici d’une bande de végétation de 5 mètres, idéalement 10 mètres, à partir de la rive.

Les ruisseaux sont des autoroutes vers le lac Massawippi.
— Vincent Lemieux, biologiste

Le lac Massawippi vu par…

Coralie Ducharme, stagiaire

De mai à août, Bleu Massawippi accueille des stagiaires de l’université de Sherbrooke. Nous vous les présentons tout au long de la saison.

Préposée aux bénéficiaires d’expérience, étudiante en biologie, Coralie Ducharme a plusieurs cordes solides à son arc. Elle n’a pas encore 20 ans et prend son avenir très au sérieux. De nature sociale, amoureuse du plein air, Coralie sait faire rire et sourire.

Quel lien entre tes deux occupations professionnelles ? Prendre soin, pour toi, est-ce un leitmotiv?

Dans les deux cas, mes efforts sont orientés vers la préservation. En tant que préposée aux bénéficiaires, je me dévoue pour le bien-être des personnes âgées, à la protection de leur dignité et de leur intégrité. Mon premier stage chez Bleu me permet de transposer mes valeurs et mes principes dans un domaine qui me tient tout autant à cœur : la protection et la conservation de notre patrimoine naturel qui regorge de richesses et de beauté.

Qu’est-ce qui t’intéresse particulièrement dans les activités au menu de ton été?

La possibilité de travailler directement sur le lac et d’interagir avec son écosystème. C’est d’être au cœur de l’action et d’acquérir une compréhension approfondie des techniques de travail, entourée d’une équipe dynamique et engagée.

Un élément du lac qui t’inspire? 

Ayant passé plusieurs journées sur le lac, la splendeur du paysage montagneux et verdoyant m’impressionne particulièrement. C’est certainement un environnement de travail captivant et idyllique!


Bon séjour chez Bleu Coralie !


Sophie Payeur nous quitte

Après un an à la direction de Bleu, Sophie quitte pour relever de nouveaux défis. Elle termine son mandat le jeudi 22 juin. Merci pour ton dévouement et ton travail Sophie et meilleures chances pour l’avenir! 

La personne qui prendra la relève à la direction de Bleu entre en fonction en juillet. Entre-temps, le président Denis Peticlerc, Vincent Lemieux, biologiste ainsi que certains membres du CA sont à votre écoute.

-Le conseil d’administration

Précédent
Précédent

Un bilan en rafale avant de terminer la saison estivale

Suivant
Suivant

Le lavage, un comportement à adopter